Aller au contenu principal

L’apprentissage du français pour tous : une priorité de notre politique d’intégration !

29 mars 2018

Mardi 27 mars la Place de la République a été transformée en salle de cours géante par la Fédération nationale des centres sociaux, la CIMADE,  le Secours catholique et l’association RADYA. 

Dans une ambiance joyeuse malgré la pluie, les nombreux professionnels de l’apprentissage du français, bénévoles et usagers des centres sociaux ont ainsi pu manifester leur opposition au Gouvernement qui souhaite restreindre les financements aux seules actions destinées aux personnes signataires d’un Contrat d’Intégration Républicain, privant ainsi une grande partie de nos habitants des cours dont ils auraient besoin. Si vous souhaitez les soutenir, je vous invite à signer le manifeste « Français pour tous » en cliquant ici.

La promotion de l’apprentissage de la langue doit être la première pierre de toute politique d’intégration. Le réserver aux seuls primo-arrivants exclut une partie des migrants parisiens – demandeurs d’asile, femmes, personnes âgées…- qui, malgré une présence en France parfois ancienne, n’auraient pas acquis le niveau de langue leur permettant de participer comme ils le souhaitent à la vie de notre Ville.

En effet, les parcours de vie de ces Parisiens, souvent confrontés à de nombreuses difficultés administratives, d’insertion professionnelle ou sociale, peuvent les empêcher d’accéder, dès leur arrivée dans notre ville, à l’apprentissage nécessaire.  Ces réalités doivent être comprises et intégrées dans les dispositifs.

Retarder leur apprentissage du français parce qu’elles n’auraient pas le bon statut,  seraient en France depuis trop longtemps, seraient en attente de leur statut de réfugié…, c’est retarder l’intégration de ces personnes et leur refuser l’un des outils permettant leur pleine insertion dans la vie de leur ville.

Le Français peut soit rester la langue du jargon administratif qui  met en difficulté et rejette, soit devenir celle de la rencontre et du partage. Notre option est résolument la seconde !

C’est pourquoi les élus de la majorité parisienne ont affirmé à plusieurs reprises leur volonté que soient soutenues par l’État toutes les actions qui concourent à cet apprentissage, sans condition de nationalité, de statut administratif ou de durée de présence en France.

 

 

lefrancaispourtous.fr/index.php/le-manifeste/

Ce manifeste est suffisamment explicite.

No comments yet

Laisser un commentaire